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La formation professionnelle touchée par la fièvre des revendications socio-professionnelles

Alors que le dialogue est rompu, la Fédération nationale de la formation professionnelle, affiliée à l’UMT, a entamé mercredi 17 janvier un bras de fer avec le ministère de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences. Cette nouvelle épreuve de force a démarré par le port du brassard et des sit-in devant les établissements de formation professionnelle. La Fédération a également annoncé une grève nationale ce jeudi 18 janvier. Les revendications du secteur portent notamment sur la revalorisation des salaires à hauteur de 2.000 DH ainsi que sur l’amélioration des conditions de travail.

Le secteur de la formation professionnelle s'ajoute à la liste des secteurs touchés par la fièvre des revendications sociales et professionnelles. En effet, les membres du personnel affilié à la Fédération nationale de la formation professionnelle (FNFP), relevant de l'Union marocaine du travail (UMT), exigent à leur tour des revalorisations salariales et une amélioration des conditions de travail et du statut régissant le corps enseignant de la formation professionnelle.

En effet, après plusieurs semaines «d’atermoiements» et face au «silence persistant des autorités gouvernementales», le climat social dans le secteur est sur le point de se détériorer. Dans un communiqué publié le 15 janvier, la FNFP a annoncé une grève nationale de 24 h le jeudi 18 janvier, en guise d'avertissement dans tous les établissements du secteur. Cette grève est intervenu après le port des brassards de contestation par les adhérents au mouvement le mercredi 17 janvier et l'organisation de sit-in devant les mêmes établissements.

Cette grève, qui s’est accompagnée de rassemblements et de sit-in, fait suite «à l’échec des négociations engagées depuis plusieurs semaines avec le département de tutelle», en l’occurrence le ministère de l’Inclusion économique, des petites entreprises, de l’emploi et des compétences. Malgré les multiples tentatives de dialogue et les multiples courriers adressés aux autorités, le bureau national de la FNFP indique n’avoir reçu aucune réponse concrète à son cahier de revendications. Une situation qualifiée «d’incompréhensible» par les syndicalistes, qui dénoncent le «mépris» du gouvernement vis-à-vis des «doléances légitimes des formateurs».

C’est donc «avec regret» que la Fédération se résout à entamer ce bras de fer avec le département de tutelle, par le biais d’un programme d’actions progressif destiné à faire pression sur les pouvoirs publics. L’objectif est clair : obtenir gain de cause concernant les principales revendications socioprofessionnelles du secteur, «restées lettre morte depuis de trop longues années», indique la direction de la Fédération.

Des revendications d’ordre pécuniaire et statutaire

Les revendications de la Fédération nationale de la formation professionnelle sont à la fois d’ordre pécuniaire et statutaire. Sur le plan salarial, le syndicat milite pour une «augmentation générale des salaires de 2.000 DH nets en deux tranches», à l’instar de ce qui a été accordé aux enseignants des secteurs de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, est-il mis en avant par le syndicat. La FNFP explique cette demande par le fait que le personnel de la formation professionnelle fait partie intégrante de la communauté éducative nationale.

Parmi les autres requêtes salariales figurent l’amélioration du système d’indemnités, la révision de la grille indiciaire des titulaires de diplômes supérieurs (ingénieurs, docteurs) et l’application effective des décrets relatifs aux primes de résidence dans les zones éloignées...

Côté statut, sont réclamés en priorité la révision de la charge horaire hebdomadaire d’enseignement, jugée excessive, ainsi qu’une réponse aux demandes de mutation, notamment celles à caractère social. Le communiqué soulève également la situation des formateurs en milieu carcéral et des équipes mobiles qui se sentent lésés et demande à ce que leur spécificité soit reconnue et mieux valorisée.

Autre point d’achoppement : la gouvernance du secteur. Les syndicalistes dénoncent le non-respect récurrent des prérogatives des commissions paritaires, censées représenter les personnels et défendre leurs intérêts. Ils revendiquent plus de considération pour ces instances représentatives...

Vers une radicalisation progressive du mouvement

Devant l’absence de réaction à ces requêtes légitimes, la FNFP affirme ne pas avoir d’autre choix que d’activer la carte de la mobilisation de ses troupes, pour faire entendre sa voix. D’où le lancement, depuis le 18 janvier, d’une série d’actions revendicatives graduelles, sous la supervision des instances dirigeantes de l’UMT : grève de 24 h reconductible, boycott des cours du soir destinés aux entreprises, perturbation des examens de fin d’année, sit-in devant les sièges des administrations centrales et régionales... La Fédération menace même d’aller jusqu’à la grève générale si le gouvernement persiste dans son refus de satisfaire les légitimes aspirations du corps enseignant de la Formation professionnelle.

Toutefois, les syndicalistes continuent d’appeler de leurs vœux une résolution pacifique et concertée du conflit. Ils tendent à nouveau la main aux autorités gouvernementales pour trouver une issue positive à la crise, dans le cadre d’une commission mixte dédiée. En parallèle, ils en appellent à la compréhension et au soutien indéfectible de l’ensemble des étudiants-stagiaires et formateurs, afin que la mobilisation soit totale pour la réussite de ce bras de fer.

L’enjeu de ce bras de fer est de taille pour les milliers d’employés du secteur. Il s’agit d’améliorer leurs conditions de travail et de revaloriser le statut d’une profession qui se sent délaissée par rapport à d’autres branches de l’éducation, alors même qu’elle joue un rôle socio-économique de premier plan dans la qualification des jeunes et l’employabilité des demandeurs d’emploi.

Alors que le dialogue est rompu, la Fédération nationale de la formation professionnelle, affiliée à l’UMT, a entamé mercredi 17 janvier un bras de fer avec le ministère de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences. Cette nouvelle épreuve de force a démarré par le port du brassard et des sit-in devant les établissements de formation professionnelle. La Fédération a également annoncé une grève nationale ce jeudi 18 janvier. Les revendications du secteur portent notamment sur la revalorisation des salaires à hauteur de 2.000 DH ainsi que sur l’amélioration des conditions de travail.

Le secteur de la formation professionnelle s'ajoute à la liste des secteurs touchés par la fièvre des revendications sociales et professionnelles. En effet, les membres du personnel affilié à la Fédération nationale de la formation professionnelle (FNFP), relevant de l'Union marocaine du travail (UMT), exigent à leur tour des revalorisations salariales et une amélioration des conditions de travail et du statut régissant le corps enseignant de la formation professionnelle.

En effet, après plusieurs semaines «d’atermoiements» et face au «silence persistant des autorités gouvernementales», le climat social dans le secteur est sur le point de se détériorer. Dans un communiqué publié le 15 janvier, la FNFP a annoncé une grève nationale de 24 h le jeudi 18 janvier, en guise d'avertissement dans tous les établissements du secteur. Cette grève est intervenu après le port des brassards de contestation par les adhérents au mouvement le mercredi 17 janvier et l'organisation de sit-in devant les mêmes établissements.

Cette grève, qui s’est accompagnée de rassemblements et de sit-in, fait suite «à l’échec des négociations engagées depuis plusieurs semaines avec le département de tutelle», en l’occurrence le ministère de l’Inclusion économique, des petites entreprises, de l’emploi et des compétences. Malgré les multiples tentatives de dialogue et les multiples courriers adressés aux autorités, le bureau national de la FNFP indique n’avoir reçu aucune réponse concrète à son cahier de revendications. Une situation qualifiée «d’incompréhensible» par les syndicalistes, qui dénoncent le «mépris» du gouvernement vis-à-vis des «doléances légitimes des formateurs».

C’est donc «avec regret» que la Fédération se résout à entamer ce bras de fer avec le département de tutelle, par le biais d’un programme d’actions progressif destiné à faire pression sur les pouvoirs publics. L’objectif est clair : obtenir gain de cause concernant les principales revendications socioprofessionnelles du secteur, «restées lettre morte depuis de trop longues années», indique la direction de la Fédération.

Des revendications d’ordre pécuniaire et statutaire

Les revendications de la Fédération nationale de la formation professionnelle sont à la fois d’ordre pécuniaire et statutaire. Sur le plan salarial, le syndicat milite pour une «augmentation générale des salaires de 2.000 DH nets en deux tranches», à l’instar de ce qui a été accordé aux enseignants des secteurs de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, est-il mis en avant par le syndicat. La FNFP explique cette demande par le fait que le personnel de la formation professionnelle fait partie intégrante de la communauté éducative nationale.

Parmi les autres requêtes salariales figurent l’amélioration du système d’indemnités, la révision de la grille indiciaire des titulaires de diplômes supérieurs (ingénieurs, docteurs) et l’application effective des décrets relatifs aux primes de résidence dans les zones éloignées...

Côté statut, sont réclamés en priorité la révision de la charge horaire hebdomadaire d’enseignement, jugée excessive, ainsi qu’une réponse aux demandes de mutation, notamment celles à caractère social. Le communiqué soulève également la situation des formateurs en milieu carcéral et des équipes mobiles qui se sentent lésés et demande à ce que leur spécificité soit reconnue et mieux valorisée.

Autre point d’achoppement : la gouvernance du secteur. Les syndicalistes dénoncent le non-respect récurrent des prérogatives des commissions paritaires, censées représenter les personnels et défendre leurs intérêts. Ils revendiquent plus de considération pour ces instances représentatives...

Vers une radicalisation progressive du mouvement

Devant l’absence de réaction à ces requêtes légitimes, la FNFP affirme ne pas avoir d’autre choix que d’activer la carte de la mobilisation de ses troupes, pour faire entendre sa voix. D’où le lancement, depuis le 18 janvier, d’une série d’actions revendicatives graduelles, sous la supervision des instances dirigeantes de l’UMT : grève de 24 h reconductible, boycott des cours du soir destinés aux entreprises, perturbation des examens de fin d’année, sit-in devant les sièges des administrations centrales et régionales... La Fédération menace même d’aller jusqu’à la grève générale si le gouvernement persiste dans son refus de satisfaire les légitimes aspirations du corps enseignant de la Formation professionnelle.

Toutefois, les syndicalistes continuent d’appeler de leurs vœux une résolution pacifique et concertée du conflit. Ils tendent à nouveau la main aux autorités gouvernementales pour trouver une issue positive à la crise, dans le cadre d’une commission mixte dédiée. En parallèle, ils en appellent à la compréhension et au soutien indéfectible de l’ensemble des étudiants-stagiaires et formateurs, afin que la mobilisation soit totale pour la réussite de ce bras de fer.

L’enjeu de ce bras de fer est de taille pour les milliers d’employés du secteur. Il s’agit d’améliorer leurs conditions de travail et de revaloriser le statut d’une profession qui se sent délaissée par rapport à d’autres branches de l’éducation, alors même qu’elle joue un rôle socio-économique de premier plan dans la qualification des jeunes et l’employabilité des demandeurs d’emploi.

MOTS CLES : - Dialogue- Fédération nationale de la formation professionnelle - Grève-  Revendications - Salaires - Conditions de travail- Bras de fer - Secteur de la formation professionnelle.


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