Pire encore, les membres de la commission ont affirmé que la rencontre ayant eu lieu le 15 février 2024 avec les représentants des départements de tutelle et les doyens concernés, relevait plus de la tergiversation et dont le but consistait à faire plier les représentants des étudiants, en dépit que ces derniers ont fait preuve de bonne foi.
Pour les représentants des étudiants, les engagements tenus par les deux départements, il y a presque deux ans, sont synonymes des promesses en l’air, tout en mettant l’accent sur le fait que leur dossier de revendication contient des points clairs et précis. En premier lieu, il rejette la décision de réduire la durée du cursus de la formation médicale de sept à six ans et ce « en raison de l’absence d’une vision claire d’une réforme globale et pratique du système de formation en filière de médecine.
En deuxième lieu, il refuse catégoriquement l’augmentation du nombre des nouveaux arrivants et ce à cause du nombre réduit des ressources humaines chargées de la formation ou encore le manque flagrant des équipements enregistrés au niveau des structures hospitalières.
En troisième lieu, il appelle le gouvernement à augmenter les structures de formation via la mise en place de nouveaux centres hospitaliers universitaires qui devraient être conformes aux normes pédagogiques. A cela s’ajoute, l’augmentation des indemnités pour les missions exceptionnelles et l’adoption du schéma pédagogique du 3e cycle en partenariat avec les représentants des étudiants conformément aux dispositions du procès verbal approuvé en 2019.
MOTS CLES : Étudiants , Facultés , Grève , Revendications , Commission , Ministres , Rencontre , Réforme .