
Oujda.. Les étudiants en médecine et en pharmacie protestent contre le silence du ministère et l’ignorance de leurs revendications
Hier soir, mercredi 18 septembre, les étudiants en médecine et pharmacie d’Oujda ont effectué un sit-in partiel qui a débuté de six heures du soir jusqu’à sept heures du matin devant la Faculté de médecine et de pharmacie.
Cette protestation s’inscrit dans la continuité de leurs protestations dans l’espoir d’améliorer la qualité de la formation selon leurs revendications, et en réponse aux suggestions des étudiants à travers le formulaire électronique sous le slogan « Neuf mois de fermeté : un mouvement historique, une action ministérielle ». échec. »
A cet égard, le Conseil des étudiants en médecine et pharmacie d’Oujda a publié un communiqué, face au silence du gouvernement et du ministère, sur la volonté de répondre à leurs revendications centrées sur la non réduction de la période de formation, alors que les étudiants du monde se préparent à entrer. une nouvelle année universitaire, soutenant toutes les conditions d’apprentissage et de réussite, croyant que les pays se construisent grâce à leurs mains. Le progrès et la prospérité dépendent de leur niveau d’éducation et de formation.
La communication ajoute : Nous, dans notre cher Maroc, attendons toujours une intervention rationnelle et une solution réaliste à la crise des étudiants de la Faculté de Médecine et de Pharmacie, qui dure depuis près de neuf mois pour rien d’autre qu’un entêtement incompréhensible, une négligence déraisonnable et un comportement inacceptable. dévalorisation des exigences des médecins et pharmaciens de demain.
265 jours de lutte pacifique et désespérée et le boycott de cinq séries d’examens consécutives, dont la dernière a été le boycott de la session de rattrapage des premières sixièmes années à 98%, constituent la meilleure preuve de l’adhésion des étudiants à leurs justes revendications et leur volonté de sacrifier ce qui est cher et précieux en échange de la qualité de leur formation.
Il convient de noter que la communication ajoute que notre porte a toujours été ouverte aux organes, institutions et structures politiques pour trouver une médiation sérieuse qui facilite l’obtention des consensus nécessaires pour résoudre la crise. Nous remercions et valorisons également toutes les médiations sérieuses antérieures qui ont contribué. à rapprocher les visions et cela n’a pas transformé notre dossier en un journal de querelles politiques et d’apprentissage de l’art du surf. À cet égard, nous souhaitons exprimer notre gratitude à la Kingdom Mediator Foundation pour sa tentative d’intervention. notre dossier, et nous espérons que ses efforts trouveront des oreilles attentives et des portes ouvertes.
Ceux qui croient que l’échec des étudiants ou l’adoption d’une année blanche marqueront la fin de notre crise sont plutôt illusoires. C’est plutôt le début d’une véritable crise, plus profonde et plus complexe.
La même communication ajoute, comme nous le faisons au Conseil des étudiants en médecine et pharmacie d’Oujda, après la fin du vote électronique transparent sur le boycott de l’admission à l’université en cas de poursuite de la crise, qui s’est déroulé à un rythme de plus de 90 », expriment en toute responsabilité notre détermination à être prêts à incarner cette démarche et notre renforcement de l’orientation générale des étudiants.
En conséquence, nous annonçons aux masses étudiantes et à l’opinion publique ce qui suit :
. Le boycott se poursuit jusqu’à ce que les revendications soient satisfaites, que l’injustice contre les cinq promotions soit levée et que les détenus et les représentants des étudiants soient renvoyés.
. Notre revendication est de rendre justice aux étudiants de la Division de Pharmacie et de documenter ce qui a été convenu verbalement dans un rapport liant les deux parties.
. Notre appel au ministère gardien est d’assumer ses responsabilités, d’être sérieux et de donner la priorité aux intérêts du pays avant toute considération.
. Nous sommes encore les premiers à nous asseoir à la table du dialogue pour sauver ce qui peut l’être de l’année universitaire.
. Nous sommes pleinement et efficacement prêts à boycotter l’admission à l’université en cas d’échec des étudiants boycottés, et nous tenons le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation pour responsable des conséquences de cette situation.
En conclusion, nous rappelons pour la millionième fois que nous ne voulons que des exigences purement académiques et une formation médicale et pharmaceutique digne du citoyen marocain et de la réputation de notre chère patrie, sur laquelle nous ne reculerons pas d’un pas dans la lutte pour sa réforme et sa prospérité.
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Mots Clés : Oujda | étudiants | médecine | pharmacie | sit-in | revendications | boycott | crise