Un nouveau Parc national en projet à Dakhla–Oued Eddahab
Le Maroc s'apprête à renforcer son réseau d'aires protégées avec la création d'un nouveau Parc national dans la région de Dakhla–Oued Eddahab. Le projet, au cœur des discussions de la Commission technique des aires protégées réunie par l'Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), vise à préserver des écosystèmes sahariens et côtiers d'une valeur écologique exceptionnelle, tout en conciliant protection de la biodiversité et développement territorial durable.
La dynamique de protection de la biodiversité se poursuit au Maroc. Réunie récemment sous l'égide de l'Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), la Commission technique des aires protégées a acte une étape importante avec l'examen du projet de création d'un Parc national dans la région de Dakhla–Oued Eddahab. Cette initiative s'inscrit dans la stratégie nationale visant à renforcer la résilience des écosystèmes et à consolider le réseau des espaces naturels protégés du Royaume.
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La région de Dakhla–Oued Eddahab se distingue par la richesse et la diversité de ses milieux naturels, à la croisée des écosystèmes sahariens, marins et côtiers. Zones humides, habitats dunaires, faune aviaire migratrice et espèces endémiques confèrent à ce territoire une valeur écologique stratégique, reconnue tant à l'échelle nationale qu'internationale. La création du Parc national ambitionne ainsi de préserver ces équilibres fragiles face aux pressions climatiques et aux activités humaines.
Les travaux de la Commission ont permis d'examiner les contours techniques du projet, notamment la délimitation du périmètre, les objectifs de conservation, les mécanismes de gouvernance et les modalités de gestion durable. L'approche retenue repose sur une vision intégrée, conciliante protection de la biodiversité, valorisation des ressources naturelles et implication des populations locales.
Au-delà de l'enjeu environnemental, le futur Parc national s'inscrit également dans une logique de développement territorial. Il devrait contribuer à structurer des activités écotouristiques responsables, génératrices d'emplois et de revenus pour les communautés locales, tout en renforçant l'attractivité durable de la région. L'ANEF insiste sur l'importance d'une gestion participative, fondée sur la concertation avec les acteurs institutionnels, les collectivités territoriales et la société civile.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre des engagements du Maroc en matière de lutte contre le changement climatique et de protection de la biodiversité, conformément aux orientations stratégiques nationales et aux conventions internationales ratifiées par le Royaume. Elle a également traduit la volonté des autorités de faire des aires protège un levier de durabilité, de souveraineté écologique et de valorisation responsable des territoires.
La réunion de la CTAP a également été portée sur l'examen et la validation des Plans d'Aménagement et de Gestion (PAG) de six parcs nationaux (Ifrane, Toubkal, Tazekka, Khénifra, Haut Atlas Oriental, Talassemtane). Ces plans, conçus pour les dix prochaines années, constituent une feuille de route stratégique pour renforcer la conservation de la biodiversité, développer l'écotourisme, limiter les pressions et risques environnementaux et instaurer une gouvernance durable et participative. A noter que ces plans ont été élaborés selon une démarche impliquant des collectivités, coopératives, associations locales et partenaires institutionnels — une approche saluée comme un gage d'efficacité et de légitimité.
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Mots Clés
Parc national | Dakhla-Oued Eddahab | Protection de la biodiversité | ANEF | Écotourisme | Développement durable | Écosystèmes | Gouvernance participative