Une « recommandation » pour adopter une approche participative pour résoudre la crise des étudiants en médecine

Dans son rapport annuel pour l’année 2023, le Conseil économique, social et environnemental a appelé à la nécessité de s’appuyer sur une approche participative afin de gérer et résoudre la crise des étudiants en médecine au Maroc.

Le Conseil a souligné la nécessité d’élaborer une vision claire d’une réforme globale du système de formation médicale, afin que tous les acteurs soient impliqués et s’approprient tous les aspects de la réforme.

Le rapport note que les protestations des étudiants en médecine ont eu lieu dans un contexte dans lequel le gouvernement a développé plusieurs stratégies pour remédier à la pénurie de médecins, notamment en réduisant la durée de la formation médicale dans les universités à six ans au lieu des sept années précédentes.

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La même source confirme qu’à la suite de ces mesures gouvernementales, les facultés de médecine et de pharmacie ont connu des grèves et des manifestations de protestation des étudiants, concernant un certain nombre de points, notamment l’activation de la formation pour six ans, outre le retard dans la délivrance des diplômes. le livre des contrôles pédagogiques relatifs à la troisième année, et les conditions de réalisation et d’encadrement de la formation hospitalière ainsi que la rémunération que perçoivent les stagiaires.

D’un autre côté, les grèves des étudiants en médecine se poursuivent, car les étudiants de toutes les facultés de médecine et de pharmacie du Maroc ont décidé, avec un taux de vote de 86,9 pour cent, de poursuivre leur lutte après leur entrée dans la nouvelle université en raison de l’incapacité du gouvernement à répondre aux points en suspens.

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