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Son avenir dans la région MENA débattu au British Council

Pour ses 90 années de présence dans la région MENA, le British Council a voulu mettre la lumière sur les contributions à l’apprentissage de l’anglais et aux échanges culturels. Le rapport «The Future of English: Global Perspectives» propose de nouvelles perspectives issues d’un projet de recherche mondial explorant l’avenir de la langue anglaise. Une ressource essentielle pour les décideurs, les éducateurs et les parties prenantes, contribuant à façonner l’avenir de l’enseignement de l’anglais.

Le British Council lance «The Future of English: Global Perspectives», une publication majeure issue des recherches actuelles du British Council sur le rôle de l’anglais dans le monde. Ce rapport qui se base sur des études précédentes offre des perspectives mondiales sur l’utilisation de l’anglais à des fins éducatives, professionnelles et sociales. Il faut dire que ces résultats surviennent à un moment où la maîtrise de l’anglais devient de plus en plus indispensable au succès personnel et professionnel, tant dans la région MENA qu’à l’international. «Cette recherche s’inscrit dans le cadre du projet international en trois phases du British Council, qui explore le rôle évolutif de l’anglais en tant que langue mondiale. Cette recherche récente fait suite à The Future of English (1997) et English Next (2006) de David Graddol, deux études ayant marqué les débats mondiaux sur l’enseignement des langues. En s’appuyant sur le travail de Graddol, The Future of English: Global Perspectives intègre les contributions de vastes tables rondes avec des décideurs et des leaders éducatifs à travers le monde, apportant des perspectives précieuses sur les tendances et projections de l’anglais pour les décennies à venir», rappellent les porte-parole du British Council. Concrètement les représentants de la région MENA ont essentiellement échangé sur la perception et l’enseignement de l’anglais dans la région. Et à l’issue des tables rondes, plusieurs observations ont été relevées. Déjà, pour le Maghreb (Maroc, Tunisie, Libye), la demande pour l’anglais est en forte croissance, stimulée par des aspirations à de meilleures perspectives éducatives et professionnelles. Selon le rapport, «les jeunes au Maroc, en particulier, souhaiteraient voir l’anglais remplacer le français, bien que la table ronde ait convenu que l’anglais ne devrait pas prévaloir au détriment des autres langues».
Pour la région du Golfe (Bahreïn, Koweït, Arabie Saoudite, Oman, Qatar), l’anglais est de plus en plus adopté comme lingua franca. «Les progrès technologiques et le recours à des modes d’apprentissage flexibles pendant la pandémie ont transformé l’enseignement des langues, avec un besoin accru de renforcer les compétences numériques des éducateurs», attestent les auteurs du document en question. Pour le Levant (Yémen, Égypte, Liban, Palestine, Irak, Syrie, Jordanie), il ressort d’après la même source que «l’anglais devient un atout majeur pour la mobilité économique, bien que la qualité de l’enseignement reste inégale». Les parties prenantes ont insisté sur la nécessité de pallier les inégalités d’accès à la technologie et d’assurer des opportunités d’apprentissage équitables. La recherche examine ainsi comment l’intégration de la technologie dans l’apprentissage des langues a transformé le paysage éducatif. British Council s’engage à recourir aux outils numériques pour soutenir l’apprentissage des langues dans toute la région MENA, offrant aux enseignants et aux élèves un accès à des ressources de haute qualité et à des solutions innovantes, y compris en temps de crise, comme pendant la pandémie Covid-19. Le rapport souligne aussi que les politiques d’apprentissage des langues doivent évoluer pour répondre aux besoins changeants des apprenants d’aujourd’hui.

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Les conclusions sont venues en effet remettre en question les approches éducatives traditionnelles qui ont tendance à trop se focaliser sur la grammaire et l’orthographe et encouragent un déplacement vers des compétences linguistiques pratiques, comme l’expression orale et l’écoute, essentielles pour réussir dans un monde globalisé. En clair, les décideurs ont été invités à réfléchir sur la manière dont l’apprentissage de l’anglais peut mieux servir les besoins des apprenants, en les préparant pour le monde professionnel et d’autres contextes concrets.
«Le British Council est au cœur de la transformation de l’apprentissage des langues à l’échelle mondiale depuis 90 ans, et notre rapport The Future of English démontre que la demande pour l’anglais est plus forte que jamais. En nous tournant vers l’avenir, nous restons déterminés à soutenir les apprenants et les éducateurs grâce à des ressources innovantes et à des perspectives fondées sur la recherche», a déclaré Amir Ramzan, directeur régional du British Council pour la région MENA.
Fondé en 1960, le British Council au Maroc s’est illustré par une longue tradition de promotion de la collaboration culturelle. Cette coopération a été renforcée en 1981 avec la signature d’un accord culturel entre les gouvernements britannique et marocain, visant à approfondir leurs relations. Aujourd’hui, le British Council est présent dans quatre villes au Maroc et forme chaque année plus de 8.000 étudiants à la langue anglaise.

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Mots Clés : British Council | MENA | Anglais | Education | Echanges culturels | Recherche | Compétences numériques | Mobilité économique .


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